samedi 31 août 2013
jeudi 29 août 2013
lundi 26 août 2013
lundi 12 août 2013
LE GOON AU GRAND COEUR
UN BAGARREUR QUI A MARQUÉ LES ANNÉES 1980, CHRIS NILAN EST LE JOUEUR LE PLUS PÉNALISÉ DE L’HISTOIRE DE L’ÉQUIPE. Chris Nilan a laissé sa marque dans l'imaginaire des partisans des Canadiens pendant les années 1980, non pas avec ses feintes, mais avec ses poings. Il est détenteur du plus grand nombre de minutes de pénalité dans l'histoire du club en saison régulière et en séries éliminatoires. Seul Tiger Williams le devance à ce chapitre dans l'histoire de la LNH. Chris Nilan a passé dix saisons à Montréal, dont la dernière de sa carrière, en 1991-1992. L’ailier droit remporta une coupe Stanley avec les Canadiens en 1985-1986. Surnommé « Knuckles », Nilan a été repêché au 231e rang par le Tricolore en 1978. L'homme fort a passé une saison dans les mineures avant de se joindre au grand club. Pendant les neuf saisons suivantes, Nilan s'imposa comme le protecteur des Guy Carbonneau, Bob Gainey, Stéphane Richer et cie et accumula à un rythme effrené les minutes de pénalité. Le 22 janvier 1985, contre les Whalers d'Hartford, il surpassa le record appartenant à Maurice Richard pour le plus grand nombre de minutes de pénalité chez les Canadiens. Échangé aux Rangers de New York en le 27 janvier 1988 puis aux Bruins de Boston le 28 juin 1990, Nilan fut soumis au ballotage par cette même équipe au cours de la saison 1991-1992. Réclamé par l'équipe qui lui avait donnée sa première chance, « Knuckles » a participé aux 17 derniers affrontements de la saison régulière avec le Tricolore. Il prit sa retraite en septembre 1992 après avoir disputé 607 matchs avec les Canadiens, inscrivant au total de 96 buts et 92 passes pour 188 points. Mais surtout, il accumula un impressionnant total de 2670 minutes de pénalité dans l'uniforme bleu, blanc et rouge, un record qui n’est pas prêt d’être battu.
LE ROI PATRICK
AYANT ATTEINT DES NIVEAUX INÉGALÉS AVANT LUI, PATRICK ROY A INFLUENCÉ UNE GÉNÉRATION DE GARDIENS EN EMPLOYANT LE STYLE PAPILLON. Considéré comme l’un sinon le plus grand gardien de but de l’histoire de la LNH, Patrick Roy a révolutionné la profession en développant le style papillon en compagnie de l’entraîneur des gardiens François Allaire vers la fin des années 1980. Ce changement de technique a par la suite influencé plusieurs Québécois qui ont brillé devant les filets de la LNH. À l’annonce de sa retraite le 28 mai 2003, Roy détenait plusieurs records de la LNH pour un gardien de but, dont le plus de victoires (551), le plus de matchs joués en saison régulière (1029) et en séries éliminatoires (247) et le plus de blanchissages en séries (23). Repêché par le Tricolore en 3e ronde, au 51e rang, en 1984 des Bisons de Granby, Roy a fait le saut dans la Ligue américaine au terme de sa dernière saison junior et a joué un match en saison régulière avec les Canadiens de Sherbrooke avant d’aider le club-école à remporter la coupe Calder quelques semaines plus tard. En 1985-1986, à l’âge de seulement 20 ans, le gardien originaire de Québec a hérité du surnom de Saint-Patrick en menant l’équipe vers la conquête de la coupe Stanley tout en devenant le plus jeune joueur de l’histoire de la LNH à mettre la main sur le trophée Conn-Smythe. Au cours des années suivantes, il a poursuivi ses prouesses devant la cage du Tricolore pour s’établir comme l’un des meilleurs gardiens de la ligue. De 1986 à 1993, il a collectionné les trophées Jennings et remporte le trophée Vézina à trois reprises. Il a développé également des tiques et des superstitions qui ont fait le tour de la ligue, dont le fait qu’il ne touchait pas aux lignes bleues lors de ses déplacements au banc et au vestiaire ainsi que celui de parler à ses poteaux. Lors des séries de 1992-1993, son jeu a été critiqué suite à deux défaites des Canadiens face aux Nordiques de Québec en première ronde. Reconnu pour sa détermination hors du commun, Roy a élevé son jeu d’un cran et les Canadiens ont remporté les quatre autres matchs de la série avant de poursuivre leur élan jusqu’à l’obtention de leur 24e coupe Stanley. Roy, qui a reçu un deuxième trophée Conn-Smythe, et les Canadiens ont réalisé en cours de route une série de dix victoires consécutives en prolongation. Au printemps 1994, il a effectué un retour héroïque dans la série face aux Bruins de Boston alors qu’il était atteint d’une appendicite et qu’il venait tout juste de sortir de l’hôpital. La carrière de Roy a toutefois pris une autre direction en décembre 1995 alors qu’il a été échangé à l’Avalanche du Colorado avec Mike Keane en retour de Jocelyn Thibault, Andrei Kovalenko et Martin Rucinsky. Dès ses premières séries à Denver, il a aidé les défunts Nordiques de Québec à gagner la première coupe Stanley de leur histoire. En 2001, lui et ses nouveaux coéquipiers ont répété l’exploit et Roy a ajouté un troisième trophée Conn-Smythe à son palmarès, un record de la LNH. En 2002-2003, il est devenu le premier gardien de l’histoire de la ligue à atteindre le plateau des 1 000 matchs. Au cours de sa carrière, Roy a pris part au Match des étoiles à 11 reprises. Il a fait son entrée au Temple de la renommée en 2006, soit à sa première année d’éligibilité. Déjà copropriétaire des Remparts de Québec de la LHJMQ, Roy est devenu vice-président des opérations hockey et directeur général de l’équipe en 2003 avant de faire ses débuts derrière le banc en 2005-2006 et de remporter la coupe Memorial. Il occupe toujours les mêmes fonctions depuis. Le 22 novembre 2008, Patrick Roy joint les immortels des Canadiens alors que son numéro 33 est hissé dans les hauteurs du Centre Bell. L’idole d’une génération de gardiens de but qui ont tous imité son style papillon, dont plusieurs ont été représentés par des enfants durant la cérémonie, Roy effectue un retour triomphal dans la famille du Tricolore de manière dramatique, faisant son entrée par la porte principale de l’édifice avant d’apparaître dans les gradins et de recevoir une ovation debout qui dura plus de cinq minutes.
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